Une des signatures de Bongripper, c'est que le groupe ne fait appel à aucune parole sur leur stoner/doom. La seule exception se trouve sur Hippie Killer :
《 Die you hippy scum, die hippy scum
Peace won't save you from this gun 》("Terrible Bear Attack").
Ça paraît simple de prime abord, mais tout est dit. Bongripper ne vise pas l'onirisme acidulé et halluciné mais le cauchemar total et poisseux. Si The Great Barrier Reefer plaçait la barre très haut, Hippie Killer est un magnum opus du genre. Jordan Vauvert
Comme Satan Worshipping Doom et Miserable, Terminal est un album qui vraiment toute son ampleur quand il est écouté d'une traite car il s'agit d'une lente agonie qui s'étend sur presque trois-quarts d'heure. Les sonorités psychédéliques propres à Bongripper sont absentes et le stoner/doom metal du quartette tend plutôt vers une sphère atmosphérique (certains arpèges de "Slow" ne sont pas éloignés de celles de Earth) voire funéraire et la mort finit par s'imposer comme la seule évidence possible. Jordan Vauvert